Prêteur ou emprunteur ?

« l’Éternel te comblera de bénédiction dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage pour que tu en prennes possession, pourvu seulement, que tu obéisses à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et mettant en pratique tout ce commandement que je te donne aujourd’hui. L’Éternel, ton Dieu, te bénira comme il te l’a dit; tu prêteras sur gage à beaucoup de nations et tu n’emprunteras pas; tu domineras sur beaucoup de nations, et elles ne domineront pas sur toi. » Deutéronome 15.4-6
Certaines personnes affirment parfois que contracter une dette est un péché. Si la dette était un péché, Dieu ne vous promettrait pas d’être en situation de prêter à d’autres. Autrement il serait en train de vous encourager à faire pécher des gens. La dette n’est pas un péché, elle nous met à risque. Ne pas rembourser ses dettes cependant est un problème.
Ne vivez pas dans la culpabilité si des actions ou des erreurs vous ont conduit à être sous un fardeau de dettes. Comprenez cependant que l’intention de Dieu est que vous soyez du côté de ceux qui ont la capacité de prêter plutôt que de ceux qui ont la main en dessous.
Vous avez été appelé à posséder et non à être de ceux qui empruntent constamment. Cela fait partie de votre héritage, mais vous devez posséder cet héritage. Dans l’Ancien Testament, la terre promise a été donnée à Josué et au peuple juifs, mais ils devaient combattre pour déloger les ennemis afin de la posséder. Ce qui est donné doit être saisi parfois par des combats et des efforts difficiles. La liberté vous a été donnée, mais vous devez la posséder en combattant afin de déloger la dette et toutes les habitudes qui veulent faire d’elle une résidente permanente sur votre propriété.
Personne ne se libère sans effort de la dette. La promesse de la liberté vous a été faite pour vous dire qu’à la fin du combat c’est vous qui gagnez. Entre-temps, vous devrez combattre, vous devez mettre des efforts à gérer vos ressources, à pratiquer la discipline personnelle, à apprendre à dire « non », de sorte que demain vous possédiez avec joie ce qui était vôtre.